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Quels sont les symptômes du déni de grossesse ?
Les symptômes du déni de grossesse sont généralement très subtils et peuvent être facilement confondus avec d’autres problèmes. Les femmes qui en souffrent peuvent ressentir une prise de poids inexpliquée, des maux de tête et des nausées, des sautes d’humeur inhabituelles ou des changements hormonaux. La plupart des femmes atteintes ne reconnaissent pas leurs symptômes comme étant liés à la grossesse et évitent donc les consultations médicales jusqu’à ce qu’elles soient trop avancées pour cacher leur état. Les autres symptômes comprennent un ralentissement du cycle menstruel, une augmentation anormale de l’appétit, une fatigue inhabituelle, une pression abdominale ou un gonflement des seins.
Quelles sont ses causes ?
Le déni de grossesse est une situation où la femme enceinte rejette l’idée qu’elle attend un bébé, et ce, malgré les signes physiques et psychologiques évidents. Il peut être dû à des facteurs mentaux, sociaux ou culturels.
- Dans le cas du déni de grossesse mental, la femme peut refuser d’accepter que sa vie va changer et elle peut être effrayée par les responsabilités qui lui incombent en tant que future mère. Elle peut également ne pas se sentir prête à accueillir un nouveau-né dans sa famille.
- Des facteurs sociaux tels que manque de soutien familial, pression sociale, insatisfaction financière et difficultés relationnelles avec le partenaire peuvent contribuer au déni de grossesse. Par exemple, une femme qui ne veut pas avoir à affronter un divorce pourrait choisir inconsciemment de rejeter l’idée qu’elle est enceinte afin d’éviter des complications supplémentaires.
- Les croyances culturelles influencent par ailleurs le déni de grossesse. Certaines cultures encouragent les femmes à dissimuler leur grossesse et à prétendre qu’elles n’ont pas conçu jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour reconnaître leur statut parental. Dans certains pays où l’avortement est interdit par la loi ou considéré comme immoral par la société, certaines femmes choisissent sciemment d’ignorer leur grossesse pour pouvoir continuer à vivre sans avoir à affronter les conséquences sociales ou juridiques liées à avorter.
Quels sont les risques associés au déni de grossesse ?
Le déni de grossesse est un phénomène psychologique, qui se produit lorsqu’une femme enceinte refuse d’accepter qu’elle est enceinte et peut nier son état pendant plusieurs mois, voire des années. Les risques associés à ce trouble sont multiples et variés.
- En premier lieu, il y a le risque pour la santé physique de la mère et du bébé. Lorsque la grossesse n’est pas reconnue ou acceptée, les soins prénataux appropriés ne sont pas reçus. Le manque de prise en charge médicale adéquate peut entraîner des complications pour la mère et le fœtus durant la grossesse et après l’accouchement. Une alimentation non appropriée ou une absence d’activité physique peut affecter à long terme la santé physique du bébé à naître.
- De plus, le déni de grossesse peut avoir un impact sur le bien-être mental de la mère et du bébé à naître. La femme enceinte qui refuse d’accepter sa situation peut être sujette à des épisodes prolongés de stress, d’anxiété et/ou de dépression durant toute sa grossesse. Ces émotions nocives risquent fortement d’affecter le développement futur du bébé si elles ne sont pas traitées correctement par un professionnel qualifié.
- Enfin, les considérables coûts financiers associés au déni de grossesse doivent également être mentionnés. Un traitement moyen lié au déni de grossesse peut coûter très cher aux parents concernés, car certaines interventions chirurgicales spécifiques sont souvent nécessaires pour assurer la protection optimale des intérêts tant maternel que fœtal.
Quels sont ses effets sur le bébé et la mère ?
Les effets du déni de grossesse sur le bébé et la mère peuvent être graves. La mère qui ne prend pas conscience qu’elle est enceinte peut ignorer les soins prénataux et l’alimentation appropriés nécessaires à la santé de son bébé. Sans ces soins, le bébé sera exposé à des problèmes de santé et un poids plus faible à la naissance.
Les conséquences pour la mère peuvent aussi être graves. Le déni de grossesse entraîne fréquemment une prise en charge tardive ou inexistante des problèmes liés à la grossesse, ce qui augmente le risque d’accouchement prématuré, d’hyperemesis gravidarum (vomissements intenses pendant la grossesse) et d’autres complications potentielles. De plus, si le déni persiste jusqu’à l’accouchement, il n’est pas rare que l’état psychologique de la mère se détériore après avoir réalisée qu’elle était enceinte sans s’en rendre compte auparavant.
Quel est le taux de déni de grossesse et qui en est le plus affecté ?
Le taux de déni de grossesse est une préoccupation mondiale. Selon les dernières estimations, environ 5 % des femmes enceintes ne sont pas conscientes de leur état et négligent leur santé et celle du bébé. Ces femmes sont principalement jeunes, pauvres et non diplômés.
Les causes du déni de grossesse sont variées. Certaines femmes peuvent être soumises à des pressions sociales ou familiales qui les empêchent d’accepter leur grossesse. D’autres peuvent être confrontées à des barrières financières ou structurelles qui rendent difficile l’accès aux soins obstétricaux adéquats. De plus, certaines femmes peuvent manquer d’informations sur la contraception ou la planification familiale et ne pas comprendre comment elles ont pu tomber enceinte malgré leurs efforts pour éviter cela.
Le déni de grossesse est un problème grave, car il peut entraîner des complications pour la mère et son bébé lorsque celui-ci naît. Les conséquences pour la mère comprennent une augmentation du risque d’hémorragie post-partum, une insuffisance placentaire accrue et une infection maternelle plus fréquente au moment de l’accouchement. Le bébé a également un risque accru de naissance prématurée, d’anomalies congénitales et d’un faible poids à la naissance.