Sommaire
Technique de bien-être officiellement reconnue au Japon, le shiatsu a fait son entrée en France il y a quelques années. Comment agit le shiatsu ? Quels sont ses bienfaits ? Petit aperçu de cette technique qui prend ses racines dans la culture orientale.
Qu’est-ce que le shiatsu ?
Le shiatsu, ou « pression du doigt » en japonais, est une discipline japonaise issue de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Dérivé manuel de l’acupuncture (donc sans aiguille), le shiatsu vise à prévenir les maladies en stimulant les défenses naturelles par une meilleure circulation de l’énergie.
Ce n’est pas une médecine au sens occidental du terme ; c’est une « avant-médecine », c’est-à-dire une méthode de prévention, une discipline d’ « hygiène naturelle » qui appréhende le corps dans sa globalité.
Le principe du shiatsu
Le shiatsu vise à assurer l’équilibre énergétique du corps tel qu’il est énoncé dans la théorie extrême-orientale des 5 éléments et des 12 méridiens d’acupuncture, notions issues de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Selon cette dernière, le corps est traversé par un réseau de canaux, appelés méridiens. Il s’agit de 12 lignes traversant le corps, chacune étant associée à son organe d’origine (poumon, côlon, estomac, cœur…). Ces méridiens sont chargés de faire circuler l’énergie vitale, appelée « ki » en japonais, dans tout le corps. Dans la pensée orientale, l’homme est en effet un « être énergétique », porteur d’une force vitale garante de son bien-être. Ainsi, si l’écoulement de l’énergie est régulier, la personne est en bonne santé ; si l’énergie stagne, la maladie s’installera.
La nature de ce courant d’énergie répond au principe du Yin et du Yang, deux états opposés que l’on retrouve dans toutes choses. Il existe ainsi des zones yin, vides d’énergie (état « kyo »), et des zones yang, d’excès d’énergie (état « jitsu »). Et c’est là que vient agir le shiatsu : en tonifiant les zones « kyo », en dispersant les zones « jitsu », il rétablit une circulation énergique harmonieuse.